
DE PLAIDOYER POUR SOUTENIR
LE CHANGEMENT POSITIF

UN AVENIR MEILLEUR

POUR DES REFORMES

DES CONDITIONS DE VIE
PLAIDOYER POUR UNE CHAINE DE PRODUCTION URANIFERE RESPECTUEUSE DE LA VIE

Urenco est une entreprise anglo-germani-néerlandaise, dont les activités principales sont liées à l’enrichissement de l’uranium selon le procéde de centrifugation. La firme exploite trois usines d’enrichissement de l’Uranium en Europe : Capenhurts, Almelo et Gronau.

Une équipe des membres de la société civile africaine composée des Camerounais, Tanzaniens et Maliens s’est rendue chez Urenco pour porter leurs voix pour une production uranifère respectueuse de la VIE. Le directeur général de URENCO de l’usine de Almelo au Pays-Bas a reçu l’équipe africaine pour une visite guidée. David Bayang faisait partie de l’équipe africaine.
Par la suite, une séance de travail s’est imposée d’elle-même. Une réunion portant sur la présentation des activités d’Urenco s’est tenue dans la salle de conférence de la multinationale.
Le Directeur a expliqué qu’il ne sait la provenance de l’Uranium enrichi par URENCO. Mais nous allons lui parler de nos préoccupations liées aux conditions d’exploitation de l’Uranium en Afrique par certains pays membres de l’OCDE.
Urenco est le deuxième groupe mondial d’enrichissement de l’uranium, derrière le russe ROSATOM, et loin devant l’américain USEC, le français ORANO et le chinois CNNC (China National Nuclear Corporation).

L’Uranium n’était extraite industriellement que dans quinze pays, dont 45% au Kazakhstan, loin devant l’Australie, la Namibie et le Canada avec environ 10% chacun, l’Ouzbékistan (7%), la Russie (5%), le Niger (4%) et la Chine (4%).
La moitié de la production provient de seulement dix mines dans le monde et l’unique site de Cigar Lake, au Canada, produit plus que le Niger et la Russie réunis.
Dès 2007, la CNNC prend en charge l’exploitation du gisement d’Azelik au Niger, y mettant fin au monopole de la France. En 2019, la Chine prend le contrôle de l’industrie uranifère namibienne, troisième producteur mondial, en rachetant les mines de Rössing et d’Husab.

Rosatom de la Russie s’est implantée dans le secteur de l’uranium en Australie, aux États-Unis, en Tanzanie et au Zimbabwe, sans pour autant y extraire un seul gramme à ce jour. L’objectif du Kremlin serait d’abord d’assurer une présence face à l’activisme chinois.