Nous accompagnons des associations locales et des Organisations non gouvernementales, des parlementaires et des collectivités décentralisées dans diverses initiatives sociales.
« Le meilleur moyen de réussir, c’est toujours d’essayer encore une fois. »

Le partage de bonnes pratiques est une manière très puissante de booster l’engagement individuel tout en travaillant au sein d’une équipe. Il peut prendre la forme d’atelier de partages.
Le participant n’est pas dans la position d’apprentissage de manière verticale mais de manière horizontale, grâce à ses pairs présents à l’atelier. L’intelligence collective se met en place et tout le monde en profite.

Ces rencontres permettent aux acteurs d’échanger sur la réalité de leurs pratiques professionnelles et de porter un regard commun sur des situations concrètes. La réflexion permet de mutualiser les expériences et les compétences autour de thématiques diverses et/ou se perfectionner à la méthodologie et à l’évaluation de projets de solidarité.
Ce type de rencontres permet de :
- Valoriser et enrichir la pratique professionnelle ;
- Créer et développer le partenariat, l’étroite collaboration entre les participants ;
- Favoriser la réflexion collective des échanges d’expériences, en pluridisciplinarité, sur des thématiques multiples ;
- Choisir et utiliser les outils proposés dans le cadre des pratiques professionnelles.
- Partager les expériences individuelles pour converger vers des actions collectives.
- Valoriser les réussites et identifier les insuffisances, pour construire une dynamique de groupe.

Le cas spécifique de la rencontre des partenaires de Misereor tenue à Douala en 2024, partait sur des réalités de terrain et de la pratique de chaque participant pour partager et échanger autour d’une problématique, d’une expérience, d’une difficulté, d’un savoir-faire…
Echanges de groupes
De petits travaux en carrefour se sont formés pour se consacrer à une thématique spécifique. L’utilisation de techniques d’animation et d’outils d’intervention pendant les travaux de groupe a permis de faciliter les échanges entre les membres. Un ou plusieurs outils ont aussi été utilisés lors de la restitution des travaux.

Exposés des expériences
Les exposants préparent une présentation sur leurs projets ayant connu plusieurs effets positifs. Les exposés portent essentiellement des partages de bonnes pratiques. Ces présentations ont consisté à diffuser des méthodes, des stratégies et des approches qui se sont avérées efficaces et réussies dans un domaine particulier. Il s’agit donc de partager et de diffuser parmi les participants des connaissances et des expériences, afin de promouvoir l’apprentissage et l’amélioration continue.
Les bonnes pratiques qui ont été diffusées lors de l’atelier ont concerné divers aspects des organisations partenaires de Misereor https://www.misereor.org/ Par exemple : les pratiques managériales, les processus opérationnels, la gestion de projet, la formation continue des bénéficiaires etc.
En diffusant les bonnes pratiques lors de l’atelier d’échanges, on permet d’éviter que les erreurs se répètent par les Organisations partenaires de Misereor. En effet, les meilleures solutions circulent rapidement. On arrête de réinventer la roue et on capitalise sur les expériences (bonnes ou mauvaises) des autres.
De cette manière, les participent de l’atelier apprennent à contourner les écueils les plus courants, en évitant les approches inefficaces et les échecs potentiels.
Quant à l’Organisation partenaire de Misereor, elle s’épargne des erreurs couteuses en temps et en argent. Plus encore, le partage de bonnes pratiques permet aux organisations de mieux s’adapter aux changements, d’améliorer leurs performances et de rester l’écoute dans un environnement en constante évolution. Le partage de bonnes pratiques favorise aussi la collaboration et la cohésion au sein des organisations. En effet, lorsque les agents de développement partagent leurs connaissances et leurs idées, ils participent activement à un environnement de travail positif où les équipes travaillent ensemble vers des objectifs communs.
L’atelier d’échanges stimule l’innovation participative
Le partage de bonnes pratiques permet aux participants de booster sa culture de l’innovation. En effet, lorsque les agents de développement sont exposés à de nouvelles idées et approches, cela stimule leur créativité et les encourage à penser différemment.
Grâce à ce regain de créativité, les agents de développement parviennent à réinventer leur rôle et trouver de nouvelles solutions. Bref, ils évoluent dans un environnement favorable aux idées novatrices.
Le partage de bonnes pratiques permet aussi à chacun, individuellement, de monter en compétences et de booster sa propre employabilité.
Comment mettre en place un mécanisme de partage de bonnes pratiques dans une Organisation de solidarité
Le partage de bonnes pratiques au sein de votre organisation de développement doit s’organiser de manière simple et efficace. En effet, les agents de développement devraient immédiatement comprendre le bénéfice qu’ils tirent à partager leur expérience et leurs bonnes pratiques. Et d’autre part, l’expérience doit être simple afin de ne pas les décourager.
Travailler sur votre culture de solidarité
Encouragez une culture de l’amélioration continue au sein de l’organisation de développement. Lancez par exemple une campagne de communication interne qui recense les avantages et les moyens de partager ses bonnes pratiques avec les autres. Également, valorisez les agents de développement qui prennent l’initiative de partager leurs bonnes pratiques et leurs expériences.

Encourager les échanges inter-projets de développement.
Favoriser les interactions entre les différents les personnels des projets ou des pôles. Cela permettra aux employés de partager leurs perspectives, d’apprendre les uns des autres et de découvrir des approches qui peuvent être appliquées dans différents domaines. Il est aussi possible d’organiser des réunions ou des ateliers en intelligence collective pour encourager les échanges directs.
Mettre en place un outil adapté au partage de bonnes pratiques
Il est très important de mettre en place des canaux de communication dédiés au partage de bonnes pratiques. Cela faciliterait la vie des employés en créant un espace identifié de tous, simple et intuitif. Il serait pratique d’utiliser des intranets, des forums en ligne, des plateformes de partage de documents, des newsletters internes, des réunions périodiques de partage d’expérience, etc.
Cependant, il est souhaitable de se rassurer que ces canaux de communication sont accessibles à tous les employés et bénévoles, et il est important de les encourager y contribuer activement.

Nous conseillons également d’organiser des ateliers collaboratifs pour lancer la démarche. Ces ateliers vont permettre de :
- Sensibiliser vos agents et bénévoles aux enjeux de la démarche ;
- Faciliter l’émergence des premières bonnes pratiques qu’il serait bon de diffuser ;
- Donner un élan collectif à la démarche.
Invitez à ces ateliers des employés dont on sait qu’ils ont connu des réussites récentes dans la mise en œuvre d’un projet de développement. Grâce à ces moments de partage, on pourrait ainsi les valoriser en les incitants à raconter leur expérience. Ils pourront aussi répondre aux questions de leurs pairs.
À chaque organisation de développement ses propres indicateurs de succès. Mais quels qu’ils soient, il est essentiel de suivre les résultats et l’impact des bonnes pratiques partagées.
On peut par exemple collecter des retours d’informations des équipes qui ont mis en œuvre ces pratiques pour évaluer leur efficacité. Identifier les succès et les améliorations potentielles afin d’ajuster et d’optimiser continuellement les pratiques partagées.
Entretenons la montée en compétences
On le disait plus haut : le partage de bonnes pratiques touche à la montée en compétences de chacun. Ainsi, il serait pertinent de prolonger votre dispositif en proposant des formations internes pour renforcer les compétences et les connaissances des employés dans les domaines pertinents. Le partage de bonnes pratiques est d’ailleurs une manière d’identifier de nouveaux sujets de formation. Car ces formations peuvent être basées sur les bonnes pratiques identifiées et partagées.